La médecine vétérinaire

La médecine vétérinaire fut historiquement l'apanage des professions en lien direct avec les animaux (métayers, bergers, paysans). Cette spécialité fut pendant des centaines d'années drastiquement restreinte en raison de l'absence de logique économique dans son fondement.

C'est grâce à la domestication du cheval que l'apparition du développement de la médecine vétérinaire s'enclencha. Le coût de cet animal, mais également son rôle dans la société tant civile que militaire dessinent la discipline vétérinaire sur le devant de la scène. Cet essor est globalement appuyé par les autorités publiques et les classes aisées. C'est ainsi que le monde entier, du Nord au Sud s'intéresse à la santé des chevaux. Petit à petit la médecine des chevaux se mute et ouvre le chemin à la connaissance des sciences relatives aux autres compagnons de l'homme.

Actuellement on interprète la médecine des animaux comme l'utilisation de la médecine, du diagnostic, de la thérapie à tous les animaux.
L'une des raisons qui explique son développement récent est que la discipline vétérinaire aide la santé humaine. Effectivement, le contrôle de la santé des animaux en tous genre est d'autant plus important depuis la mise en exergue des zoonoses, ces maladies qui peuvent être transmises de l'homme à l'animal. D'après une étude, 60% des maladies infectieuses de l'homme sont d'origine animale.
Cette intéraction a entrainé le développement de travaux communs entre médecine humaine et animale.

La médecine vétérinaire sépare les animaux en différentes catégories : les animaux de rente (AR), les animaux de compagnie (AC) (qui comprennent désormais les NAC : Nouveaux Animaux de Compagnie) enfin les équidés sont usuellement une dernière catégorie.