La médecine vétérinaire

La médecine vétérinaire fut historiquement l'apanage des professions en lien direct avec les animaux (métayers, bergers, paysans). Cette connaissance fut des siècles durant donc restreinte du fait de l'inexistence de logique économique dans son fondement.

C'est grâce à la domestication du cheval que l'essor du développement de la médecine vétérinaire pris son élan. Le prestige de cet animal, mais également son rôle dans la société tant civile que militaire entraînent la pratique vétérinaire sur le devant de la scène. Cet essor est principalement permis par les autorités publiques et les classes aisées. C'est ainsi que le monde entier, de l'Orient à l'Occident s'intéresse à la santé de la race chevaline. Petit à petit l'hippologie se développe et ouvre le chemin à l'étude des sciences relatives aux autres bêtes.

Aujourd'hui on conçoit la médecine des animaux comme l'application de la médecine, du diagnostic, de la thérapie à l'ensemble des animaux.
L'une des raisons qui explique son accroissement de ces dernières années est que la discipline vétérinaire impacte directement la santé humaine. En effet, le contrôle de la santé animale est d'autant plus important depuis la mise en avant des zoonoses, ces maladies qui peuvent être transmises de l'homme à l'animal. Selon une étude, 75% des maladies humaines émergentes sont issues des animaux.
Cette entremêlement a poussé le développement de travaux communs entre médecine humaine et animale.

La médecine vétérinaire sépare les animaux en différentes catégories : les animaux de rente (AR), les animaux de compagnie (AC) (qui comprennent désormais les NAC : Nouveaux Animaux de Compagnie) enfin les équidés sont classiquement une dernière catégorie.